Joanne ne priorise pas suffisamment ses besoins. Elle commencera à penser un peu plus à elle.

Transcription

Ma vie sociale est de plus en plus restreinte à cause de l’évolution de sa situation. C’est aussi ce que je me fais subir parce que quelquefois je ne donne pas la priorité à mes besoins comme je le devrais. J’ai tendance à continuer, continuer, continuer. J’assiste à une classe de méditation – des petites activités comme ça – mais j’ai tendance à minimiser mes besoins pour elle, en pensant davantage à elle. « Je devrais rester à la maison parce que j’ai été travaillé. » Elle était seule, je me sens coupable de sortir encore – ce genre de choses. C’est en partie à cause d’elle, et en partie à cause de moi, me permettre de prendre soin de moi.

J’ai fait quelques changements. Je ne peux pas la changer, ni changer sa manière de penser. J’ai donc décidé que je m’inclurais dans ce qui est important aujourd’hui ou à la priorité de la semaine. J’en fais partie moi aussi. Si c’est important pour moi d’aller prendre une longue marche dans la forêt – ça me fait un bien extraordinaire – c’est prioritaire. C’est essentiel. Ce n’est pas un luxe et je n’ai pas à m’excuser, parce que quelquefois lorsque je dis à ma mère que je vais prendre une marche : « Ah tu es chanceuse, je ne peux plus marcher. » Je ne le dis pas, je dis plutôt : « Je sors et je reviens dans une heure. » J’ai arrêté de m’en faire. Je le fais, c’est tout. Je prends un cours juste parce que ça m’intéresse. Je fais ça. Ça peut sembler des petites choses, mais c’est beaucoup parce que je pense davantage en termes de ce dont j’ai besoin.

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